Lundi 19 septembre 2022 Virons le numérique quand c’est possible

« Virons le numérique quand c’est possible »

Pour aller plus loin, Frédéric Bordage met en avant le concept de « slow tech » : « À chaque fois que l’on peut enlever du numérique dans un processus, virons-le et remplaçons-le par de la low-tech, pour construire un avenir plus viable pour nos enfants. »

Concrètement, cela signifie limiter la course au tout numérique, et essayer de trouver des alternatives analogiques quand il y en a.

« Il ne faut pas arrêter le numérique, mais il ne faut pas en oublier les conséquences délétères. »

Pour les Amis de la Terre, le changement doit aussi passer par le politique. « La responsabilité de l’État, c’est d’imposer des réglementations aux constructeurs, aux fabricants, aux vendeurs, aux publicitaires », dit Charles de Lacombe.

Au 1er janvier 2023, les fournisseurs d’accès à Internet devront par exemple informent leurs abonnés de la quantité de données consommées et indiquer l’équivalent en émissions de gaz à effet de serre, à l’instar des scores nutritifs sur les aliments. Car les données aussi sont une bombe écologique.